vendredi 26 juillet 2019

[Interview] Marie Lerouge - Quelque chose de Marilyn

Vous avez pu découvrir en début de semaine ma chronique sur le roman Quelque chose de Marilyn de Marie Lerouge et voici quelques questions auxquelles elle a répondu à l'occasion de cette parution. Merci Marie !

Pourquoi avoir choisi Marilyn comme icône pour ton héroïne ?
Comme on l’aura compris en lisant le roman, j’adore le cinéma et il m’inspire beaucoup. Je suis fan des comédies américaines des années 1950 et 1960 et en particulier des comédies musicales. Marilyn a été la star de cette époque. Je l’admire en tant qu’actrice iconique, mais elle me touche en tant que femme au destin tragique. Elle était non seulement talentueuse et belle, mais intelligente, bourrée d’humour, cultivée. Il lui manquait une seule chose pour être heureuse : être aimée pour elle-même et non pas pour l’image qu’elle renvoyait. Une image que Marilyn a fini par ne plus supporter au point de saborder sa carrière et de mettre fin à ses jours à l’âge de trente-six ans !
Dans le roman, je me suis amusée à tracer des parallèles entre elle et Marie-Line, mon héroïne : une enfance difficile, l’absence du père, la recherche de l’amour, l’hypersensibilité, sans parler de la ressemblance physique. Mais la comparaison s’arrête là, heureusement pour Marie-Line. Et comme nous sommes dans une romance, il faudra bien qu’elle finisse par trouver l’âme sœur auprès d’un homme susceptible de la protéger tout en respectant sa liberté. 

As-tu été à NY en visite pour placer ton intrigue ou Google est ton meilleur ami ?
J’ai eu la chance d’aller à New York plusieurs fois quand j’étais journaliste et aussi en touriste. C’est une ville qui me fascine et où j’aurais aimé vivre une expérience d’expatriation. J’y ai aussi placé plusieurs scènes de « Le choix de Pénélope », paru chez Harlequin-HQN.
Google n’est pas mon meilleur ami pour la recherche de décor, car je préfère placer mes histoires dans des cadres que je connais et dont j’ai pu apprécier l’ambiance, les odeurs, le climat, le rythme, les spécialités… Quelques scènes de mon prochain roman se situent à Barcelone, par exemple, en attendant celui qui va se dérouler à Moscou où j’ai vécu. Sinon, Paris et la Bretagne me servent souvent de cadre.

Pour quelle raison mettre cette pointe de suspense dans ton intrigue ?
Déjà, pour qu’on ait envie de tourner les pages d’un roman, il faut un minimum de suspense. Dans cette histoire, c’est le personnage énigmatique de Darius qui introduit une pointe de mystère. Mais je ne peux pas en dire plus au risque d’en dire trop.

Les animaux, l’amour et la haine de Marie-Line, as-tu eu une expérience malheureuse ?
Cette question est bien vue, parce que ma seule expérience malheureuse avec les animaux, je la raconte dans le roman. Quand j’étais enfant, j’avais un lapin blanc qui, un jour, a disparu. On m’a raconté qu’il s’était enfui, alors qu’en réalité, il était passé à la casserole. Je ne l’ai su que des années plus tard. L’idée d’avoir peut-être mangé un peu de mon lapin me traumatise encore. 

Un petit portrait chinois
- Un pays ? L’Italie, pour son histoire, sa beauté, ses villes dont Venise, son cinéma, ses peintres, sa nourriture.
- Un animal ? L’âne parce qu’il est doux, intelligent en dépit de l’image de bêtise qu’on lui colle le dos, qu’il a du caractère et qu’il est sociable. Si j’habitais à la campagne, j’en aurais plusieurs dont un Cadichon.
- Un acteur / une actrice ? Marilyn, qui d’autre ? Et j’imagine bien Ryan Gosling (le héros de La La Land) dans le rôle de Darius.
- Mer, campagne, montagne, ville ? Difficile de choisir entre la mer qui me fait rêver et la ville qui condense tout ce que j’aime : l’architecture, l’art, le cinéma, les lieux de rencontre, les lieux d’histoire… (La campagne me fait flipper et la montagne m’angoisse.)
- Une odeur ? Le parfum des lilas du jardin de mon enfance. Je ne peux pas passer devant un lilas sans humer ses fleurs.
- Une boisson ? Le champagne, parce que c’est la boisson des occasions spéciales, que c’est frais, que ça pétille et que j’aime la douce euphorie qu’il procure.

Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire

Pour information, je modère les commentaires!
Si vous ne souhaitez pas que le votre apparaisse mais juste laisser une trace, merci de me le dire dans votre commentaire!
Merci d'être venu me rendre visite!

Back to Top