Hello tout le monde, me voici de retour pour vous parler d'une rencontre que j'ai pu faire avec Vincent Villeminot à l'occasion de la sortie du roman Les pluies (
mon avis) chez Fleurus en septembre (désolée du retard mais je pensais avoir du temps pendant les vacances sauf qu'elles sont passées à une vitesse hallucinante.... surtout que je n'ai pas beaucoup été à la maison).
Sarah, directrice éditoriale chez Fleurus et Marine qui s'occupe de toute la communication autour des sorties chez Fleurus.
Invitée par Fleurus le 16 septembre, j'ai donc pris l'avion à Toulouse pour rejoindre la capitale et retrouver Maureen (
Bazar de la littérature) avant de nous rendre au Pavillon des canaux. Reçues dans une superbe salle privatisée à cette occasion, nous avons commencé cette rencontre sur les chapeaux de roues. Nous étions 10 blogueuses à poser des questions et ça n'a pas arrêté de discuter pendant 2h. J'ai tout enregistré mais je ne vais pas retranscrire la totalité des discussions, seulement ce qui pourrait vous intéresser et vous poussez à découvrir ce roman si ça n'est pas déjà fait !! Vincent est toujours aussi agréable et ouvert et c'était intéressant de découvrir les questions de chaque participante d'autant qu'on avait des âges assez variés donc des ressentis forcément différents !
Les quatrième de couv' donnent quelque chose d'un roman mais s'il suffisait en une page de donner l'essence du roman, il n'y en aurait pas 300 derrière. C'est compliqué aussi parce que ça a une fonction de faire vendre et donc il faut en dévoiler un peu trop mais sans trop en dévoiler.... J'aime bien le choix qui a été fait sur Les pluies de mettre un extrait du roman.
Est ce que tu écris depuis l'enfance ?
Je ne rêvais pas du tout d'être écrivain, j'ai été au départ journaliste. J'ai rencontré un prof en école de journalisme qui nous a fait écrire des petites choses et petit à petit j'en suis venu à écrire des romans en littérature générale que j'ai envoyé à des éditeurs mais je n'ai jamais eu de retour positif. (ils ont bien fait d'ailleurs je pense). Je voulais être journaliste pour voir comment les choses se passent, pour les raconter ensuite et pour bouger beaucoup. Je ne voulais pas être enfermé dans un bureau ni de cravate. Un jour j'ai considéré que je ne pouvais plus faire mon métier comme je l'entendais, j'ai donc cherché un autre métier, je ne savais pas du tout dans quoi et en attendant j'ai fait des bouquins "de journalistes (livres d'interview..). Et un jour dans les locaux de Fleurus pour lesquels j'écrivais des livres de voyage j'ai rencontré une éditrice qui m'a dit qu'ils cherchaient des gens pour écrire un album pour des enfants de 6 ans, j'ai commencé comme ça, ça s'est bien passé, on m'en a demandé d'autres. Voilà comment je me suis retrouvé par hasard en littérature jeunesse et comment j'ai eu envie d'apprendre davantage, j'ai fait énormément de livres, des contes, des encyclopédies pendant 5 ans et un jour une éditrice est venue me demander d'écrire un roman. Je l'avais croisé chez Fleurus, elle travaillait chez Plon, puis de fil en aiguille je me suis retrouvé chez Nathan, auteur jeunesse sans vraiment l'avoir prévu. Autant en littérature adulte tout a été refusé alors qu'en jeunesse ce sont les éditeurs qui sont venus me chercher. Et aujourd'hui je suis mieux en jeunesse.
Différence fondamentale entre écrire en jeunesse ou en adulte, en jeunesse tu abordes l'histoire des premières fois. Une histoire d'amour, pour ton héros, c'est probablement la première, pareil pour les aventures, les embuches.... ça change aussi de mon côté puisque je dois m'oublier, je suis convaincu que les lecteurs n'en ont rien à faire des états d'âme d'un type de 44 ans. Je suis davantage attentif à mes personnages du coup, j'écris pour la jeunesse et non pas en jeunesse, des livres que je ne lirai peut être pas aujourd'hui. Donc il y a une différence fondamentale pour moi entre les deux publics qui sont visés et la façon dont je l'appréhende.
Est ce qu'on peut apprendre à écrire ?
Non seulement on peut mais il faut. Je pense que mes livres sont meilleurs aujourd'hui qu'il y a dix ans et que si ça n'était pas le cas il faudrait que j'arrête ce boulot ! Il n'y a pas d'école pour l'écriture, il commence à y avoir des cours sur la structure de l'histoire, développer les personnages mais apprendre à écrire se fait en écrivant les livres. Et sur les premiers heureusement que les éditeurs sont là, ils peuvent te dire les faiblesses du récit ou des personnages. Donc tu te fais accompagner par des lecteurs, des éditeurs et petit à petit on apprend ce qu'est ce métier d'auteur. C'est un artisanat, un tour de main, il peut y avoir des auteurs de génie comme il y a des artisans de génie mais il y a des techniques et beaucoup de travail. Je fais ce boulot à temps plein, au départ ça n'a pas été facile financièrement mais j'ai décidé de ne faire que ça pour être pleinement investi dans l'écriture. Il y des gens qui le font à côté d'autre chose mais pour moi on ne peut pas raconter les mêmes histoires. Les pluies, 3 mois de travail à temps plein, un auteur qui bosse à côté va y passer beaucoup plus de temps donc entre le début et la fin de son écriture, l'auteur va changer, évoluer.... Et donc il ne pourra pas être dans le même concentré que moi donc l'histoire va être racontée différemment, ça ne sera pas meilleur ou moins bon, ça sera autre chose. Pour Réseau(x), j'y ai passé 18 mois à temps plein ! 9h au boulot, je suis calé sur les horaires de la petite dernière et le soir de 20h à 23h je reprends, tous les jours, sans weekend sans rien quoi. Ça faisait 3 ans que je n'avais pas pris de vacances.
La genèse du roman :
Les pluies, au départ, est né de l'envie qu'on a eu avec Sarah de faire un roman ensemble. J'ai eu l'idée du déluge pour commencer Les pluies parce qu'il se trouve que le fils de Sarah s'appelle Noah. J'ai eu envie d'écrire un classique de la littérature jeunesse, j'avais déjà écrit des thrillers, des romans de genre très différents. Là j'avais envie d'un roman comme j'en lisais quand j'étais gamin avec des pirates, des abordages, avec de l'aventure, du robinson crusoé. Sauf qu'il fallait que je trouve comment raconter cette histoire à mes lecteurs qui ne vivent pas dans ce monde là et qui n'en rêvent peut être plus. C'est de cette volonté d'écrire un classique, du bouquin ensemble et du coup de pouce qu'à donné Noah que sont nées Les pluies. On n'a pas eu un travail éditorial monumental parce qu'on savait ce qu'on voulait faire ensemble. Au bout de 10 ans je maitrise mes effets, au début j'avais besoin que quelqu'un me dise si j'en faisais trop ou pas assez, aujourd'hui je gère tout ça plus facilement. Parfois c'est important de tenter quand même le "trop", même s'il faut en retirer après, il reste quelque chose d'une fougue, un quelque chose qui n'y serait pas si j'avais joué à l'économie et c'est là où l'éditeur est indispensable, j'ai besoin de quelqu'un qui sache me dire de retirer telle ou telle phrase.... Travail éditorial en deux temps, un premier jet où l'éditeur va me dire ce qui pêche, si ça s'attarde en longueur. Là, typiquement, la première fois que Sarah a lu Les pluies, le voyage en train était beaucoup plus long et elle s'ennuyait. Ce qui n'est pas bon signe.... Le voyage en train est important puisque c'est là que toutes les relations se nouent, d'une part ils se rendent compte que ce n'est pas juste eux mais le monde entier qui est touché, d'autre part Noah et Malcolm deviennent potes, Kosh et Lou s'embrasse, Kosh doit pour la première fois s'occuper du bébé. Dans ce concentré c'est là que toutes les relations vont se réorchestrer et tout ce qui est vécu après c'est la conséquence de ce voyage en train. J'avais pris mon temps pour le raconter mais Sarah m'a dit que c'était bien trop long. Il a fallu inventer des scènes pour que ce qui prenait du temps à se dessiner se concentre et que ces relations là existent, qu'on y croit et qu'on les voit ! C'est toujours plus efficace de montrer plutôt que de décrire en long en large et en travers une scène.
Après ce premier travail, on a un travail beaucoup plus précis sur la langue, sur le texte, la justesse, les erreurs de langue..... Dans l'idéal c'est une autre personne qui le fait, pour avoir deux regards différents, le travail est différent, on est vraiment dans la dentelle. Et puis à un moment donné l'auteur doit aussi savoir résister, il faut avoir confiance en son éditeur pour les modifications à apporter mais l'édition c'est aussi un métier et ça m'amuse toujours quand je donne un texte à Sarah qui me dit qu'il y a un problème, je ne suis pas forcément d'accord mais quand une autre éditrice me dit la même chose pour le même passage, je commence à remettre en question. Les vrais éditeurs regardent le texte pour le rendre meilleur et non pas pour le rendre tel qu'ils voudraient qu'il soit. Et y'a plein de bons éditeurs mais il y a aussi des éditeurs qui ont parfois une patte un peu trop lourde et ça se ressent dans les textes.
Comment as-tu trouvé les prénoms des autres personnages en dehors de Noah ?
C'est toujours un moment hyper émouvant, au début de l'écriture des Pluies, je me suis dit que ça allait se passer en France. Et là j'ai regardé une carte avec les courbes de niveau, je me suis dit, si je dois calculer quelles terres sont émergées, lesquelles ne le sont pas, je vais galérer comme un malade. J'ai cherché un autre pays mais c'est là que j'ai compris que le pays n'existerai pas. Juste avant le mythe du déluge il y a le mythe de Babel, le nom de tous les lieux, des personnages, il y a une mixité importante, je voulais inventer l'idée d'une sorte de langue universelle et de pays universel pour dire que le monde entier est noyé, pas seulement le pays que l'on connait. Donc d'abord un gros coup de flemme sur les courbes de niveau et ensuite je me suis dit que les mythes du déluge et de Babel sont imbriqués et qu'il était donc intéressant de faire quelque chose là dessus. Les noms de famille sont souvent des clins d’œil à ce que j'aime. Cette langue universelle n'est quand même pas comprise de tous puisqu'on a des réfugiés chinois qui ne parlent pas la même mais globalement ça vient du monde entier.
Mon but est que mes personnages vous fassent ressentir quelque chose, qu'on les aime ou les déteste on croit quand même en leur existence. Faire exister des gens qui n'existent pas, il faut déjà que j'y crois un minimum, que je fasse suffisamment connaissance avec eux pour que les lecteurs aient envie de passer du temps avec eux. Je suis attaché à chaque personnage mais je finis par les quitter sans trop regarder en arrière. Mes personnages ne m'appartiennent pas, ils appartiennent aussi à mes lecteurs, donc libre à eux de leur inventer des vies après la fin de l'histoire. Avec Instinct, mes personnages continuent de vivre dans ma tête, ils ont maintenant plus de 20 ans et je me vois bien écrire un jour le roman de Flora quand elle aura 25 ans et qu'elle sera enceinte pour la première fois, elle n'aura plus ses règles et donc ne se métamorphosera plus (puisque c'est lié à son cycle). C'est une idée qui m'amuserai ! Il y a des personnages que l'on quitte et d'autres qui nous habitent. Je suis admiratif de mes personnages, ils vivent des choses difficiles et ils s'en sortent quand même. Dans un roman, il faut qu'à un moment donné les personnages t'échappent, tu te rends compte que tu avais prévu de lui faire vivre quelque chose et qu'au final, sa réaction n'est pas juste, qu'il faut s'adapter à l'évolution du personnage au fil des pages. Et souvent je donne un synopsis à mes éditrices et le roman est différent parce que, entre temps, les personnages se mettent à exister !
Est ce que tu es un auteur structuré qui connait déjà ses chapitres et la fin ?
Je ne suis pas du tout très structuré, je fais un synopsis général (du roman ou de la série), d'une part, par courtoisie envers l'éditeur parce qu'il le faut pour signer un contrat, et d'autre part parce que la construction de ce synopsis me permet de me rendre compte si j'ai envie de passer 2 ans avec cette histoire. Ça m'est arrivé deux fois de commencer un roman et au bout de 2 mois je m'ennuyais, c'est mortel et c'est pas bon signe. Ça permet aussi de le murir et de voir comment je vais construire mon histoire, au présent ou au passé, dans la tête d'un seul personnage ou de plusieurs et tout ce temps de maturation permet de savoir si tu as envie de le faire ou pas. Je ne fais pas de plan par chapitre, je sais globalement où je vais, j'ai en tête les grandes lignes, voir certains dialogues où je veux arriver mais souvent le livre me déroute, me fait emprunter un autre chemin, j'avais prévu de très longues scènes à VillerDams, cette ville sur le point de se noyer et je me suis rendu compte que la scène de la gare, la scène de la bagarre et celle dans la maison suffisaient, tout est dit là et il n'y a pas besoin de délayer. J'avais prévu au départ tout ce qui allait se passer sur le paquebot et puis je me suis dit que mon histoire perdait une partie de sa tension si cette vie-là était racontée sans quelle soit tendue vers Lou et donc c'est là où je me suis dit que j'allais écrire des lettres où c'est Kosh qui raconte et non plus moi, pour Lou et du coup j'ai pas du tout raconté ce que j'avais prévu. Il fallait que ce soit un de mes personnages qui le prenne à son compte pour qu'il y ait toujours cette attente et qu'on ne tombe pas dans l'anecdotique. Plus ça va et plus j'arrive à me rendre compte en cours de route que je fais justement fausse route. Les scènes sur le bateau j'en ai écrit deux ou trois et je me suis rendu compte que ça n'était pas bon. Il y a 5 ans j'aurais tout écrit et tout balancé. C'est vrai que du coup cette année j'ai 4 livres qui sortent mais je n'écris pas plus qu'avant, c'est juste que je jette moins.
L'année où j'ai écrit Réseau(x), j'ai écrit pour un livre qui au final 600 000 signes, 1 500 000... aujourd'hui ça ne m'arrive plus trop mais ça peut arriver à nouveau.
Je ne connais pas du tout la fin encore des Pluies. C'est un diptyque parce que j'ai 4 personnages principaux et je veux que chacun porte une partie du récit. Le tome 1 est Kosh et Noah, le 2 sera sur Lou et Malcolm avec un intermède qui commencent à se dessiner. Être dans les yeux de Noah apporte déjà quelque chose en plus, donc j'attends avec impatience d'être dans ceux de Malcolm. Je pense que dans notre tête, quand on pense à quelqu'un, on le qualifie, comme peut le faire Noah avec Kosh. Et même en terme stylistique, la partie de Noah n'est pas écrite comme la partie de Kosh, elle est moins lyrique. J'aime bien que le vocabulaire employé soit riche, chaque personnage a le sien, il y a du vocabulaire agricole, maritime, ça appartient aux personnages. J'avais pour la première fois un personnage terrien, les autres étaient tous des urbains et je voulais que ça se sente, y compris dans la langue et y compris dans une moindre contemplation de la nature et dans une plus grande obéissance à la nature. Le paysan n'a pas le temps de regarder sa campagne tout le temps, il est soumis à la météo, aux caprices de la terre. Kosh regarde la terre et le ciel comme quelqu'un qui travaille avec, c'est pas un regard contemplatif, amoureux, c'est un regard précis, il connait les arbres, les plantes... Ils n'ont pas le temps de regarder trop autour d'eux à part sur le bateau et là il s'attarde davantage sur les descriptions pour Lou étant donné que c'est un moment qu'ils n'auront pas partagés.
La couverture du roman Les pluies :
Une couverture théoriquement on n'a pas notre mot à dire en temps qu'auteur, c'est la compétence de l'éditeur pour une raison toute simple, c'est un élément déterminant dans la vente et mine de rien, c'est lui qui y risque le pognon. Il se trouve que j'ai des bonnes relations avec mes éditeurs et qu'ils me montrent les couvertures, je peux réagir dessus et dire ce que j'aime ou pas. Pour Les pluies, on a pris les choses très en amont car on a des relations très particulières avec Sarah, je connaissais bien la directrice artistique (on s'était d'ailleurs une fois engueulés comme du poisson pourri sur une couv'). On a discuté, on a eu un très long processus où Élisabeth (directrice artistique) a lu le texte ou du moins une partie puisqu'il n'était pas achevé , elle m'a dit ce que ça évoquait pour elle, elle m'a fait l'amitié ce qui est rare de me montrer son cahier de tendance, elle a commencé par chercher des couleurs qu'elle associe à l'histoire donc elle m'a montré ça , on a discuté, on était dans la même vision, on a commencé à imaginer quelque chose qui était très proche en terme de couleurs de la couv' finale mais différent en terme de traitement, on pensait plus à quelque chose dans l'ordre d'un dessin. Réflexion commerciale qui a suivi et on s'est rendu compte que vu le lectorat auquel on s'adressait le dessin a tendance à l'éloigner du livre alors que la photo le rapproche donc là aussi on a évolué et on est arrivés à cette couv' là très tardivement, Élisabeth a réfléchi longtemps... En général la couv' on l'a 6 mois avant la sortie, là ça a été plus court et en prenant ce risque qu'elle me déplaise mais comme on avait beaucoup discuté avant, je n'étais pas très inquiet. On lui a fait totalement confiance et on savait que ça allait nous plaire. Quand elle est arrivée, on a demandé quelques retouches avec Sarah mais il y en a eu très peu, c'était surtout du détail. Mon apport essentiel est les mouettes, parce qu'avec la jeune fille dans la tête du jeune homme, on n'en faisait plus qu'une romance et je voulais garder ce côté livre d'aventure. Donc j'ai demandé des mouettes.....
C'est compliqué une couverture, il faut qu'elle soit fidèle au livre et qu'elle fasse vendre. Si on n'arrive pas à être fidèle au livre et à faire vendre c'est qu'il y a un problème dans ton livre mais il faut qu'elle s'insère dans la cohérence des collections de l'éditeur, qu'elle existe aussi dans les librairie, sans ressembler trop mais sans être trop éloignée non plus. J'ai la chance de travailler dans des maisons où les directeurs artistiques lisent les textes. Mais c'est pas le cas partout ! Il y a ce truc très particulier, tu as écrit tout ton livre avec la tête de ton héros dans la tienne et tes lecteurs vont avoir eux aussi une tête qui n'a rien à voir avec ce que tu avais imaginé. Ça ne correspond jamais... Cela va induire dans la tête du lecteur quelque chose de très différent. Sauf si on a une couverture où il n'y a pas de héros. Une couverture c'est toujours un pari et une couv' ratée c'est malheureusement une façon de plomber le livre (et ça arrive à d'autres de mes collègues).
On a eu droit à un très très bon gouter (non, je ne suis pas gourmande) pour égayer encore davantage cette très belle après midi parisienne !
Et la petite photo de groupe avant de retrouver le monde normal, encore merci à Fleurus pour cette invitation et ce superbe moment dans un très beau cadre (et merci à Vincent pour sa disponibilité et les discussions qui en ont découlé, aussi bien sur l'écriture, les lectures !).