[Film] Love Hotel Girl

Synopsis : Tiré du roman à succès Love Girls & Love Hotels de Catherine Hanrahan, qui s’est inspirée de sa propre expérience et qui signe également le scénario du film, LOVE HOTEL GIRL suit Margaret, jeune femme solitaire qui enchaîne les rencontres charnelles avec des inconnus dans les Love Hotels de Tokyo. Lorsqu’elle rencontre le Yakuza Kazu, elle tombe rapidement sous son charme malgré le danger...

Durée (94 min) - Sorti en VOD en juillet 2021 chez L'atelier d'image

Mon avis :

Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais en commençant ce film mais certainement pas à ce que l'intrigue nous réserve. Je n'avais pas du tout entendu parler du roman sur lequel il est basé et je n'ai du coup pas très envie de le découvrir... Si j'ai bien aimé l'image qui est sombre et oppressante et qui représente bien ce dont il est question, j'ai clairement détesté Margaret, l'héroïne, qui passe son temps bourrée et qui n'est clairement ni attachante ni surprenante... Par contre clairement, je loue la capacité de l'actrice à la jouer et à la faire sombrer un peu plus à chaque instant parce que ça doit être compliqué d'arriver à une telle dose et de sombrer autant. C'est donc entre totale indifférence pour l'héroïne et curiosité au niveau du scénario que je suis allée au bout de ce film et j'ai là aussi été déçue par la fin et son côté totalement flou et sans réel intérêt par rapport au reste de l'histoire à mon sens... Un coup dans l'eau donc pour cette aventure qui m'aura faite lever les yeux au ciel un certain nombre de fois. 

En réalité, j'ai été perdue dès le début ou quasiment, on ne comprend pas les tenants et les aboutissants, pour quelles raisons Margaret a réellement fuit chez elle et s'est retrouvée à enseigner à des jeunes filles comment être hôtesse de l'air au Japon. Elle vit d'expédients, de rencontres qui terminent dans des Love Hotels, ces chambres qui peuvent être louées pour un bref moment afin d'y coucher ensemble (j'essaye de ne pas être vulgaire mais ça m'a inspiré beaucoup de vulgarité pendant mon visionnage). Margaret a des amis avec lesquels elle picole en permanence et j'en suis restée sur les fesses à plusieurs reprises, elle boit pour oublier, couche pour se faire violenter et avoir l'impression de sortir de son corps... Je n'ai pas aimé le visage qu'elle montre, sa manière de ne pas respecter les autres, si elle était la seule dans ce merdier ça aurait peut être pu passer mais en plus elle y attire ses élèves par le manque de considération qu'elle a pour elles. Quant à la fameuse histoire d'amour avec Kazu, un Yakuza, je n'ai pas vibré une seule seconde, j'ai trouvé ça tellement peu crédible que j'ai levé les yeux au ciel 1000 fois... Résultat, j'ai eu l'impression d'avoir perdu 1h30 avec eux...

En bref, si j'ai apprécié le pan de la culture japonaise que l'on découvre ainsi que l'image qui est sombre et glauque, je n'ai pas réussi une seule seconde à apprécier Margaret, notre héroïne et tout ce qu'elle fait. Elle est bourrée du matin au soir et du soir au matin, ne respecte pas les autres et va sombrer totalement. J'ai admiré par contre la manière qu'a l'actrice de jouer cette fille et j'étais curieuse de voir la fin même si là aussi j'ai été déçue par la conclusion. Bref, un film vite vite oublié...

Note : 10/20

A regarder si vous aimez : en apprendre plus sur un pan de la culture japonaise et pour une ambiance sombre et glauque.

Passez votre chemin si vous n'aimez pas : une héroïne bourrée H24 et absolument pas touchante...