Synopsis : Ariane est la fille ainée d'Alice que les lecteurs ont découvert dans le premier tome de la saga De Mères en filles. Aussi indépendante que sa mère, et très complice de son père, Ariane, après avoir quitté son premier amour à Paris, sur le bateau du retour attrape la typhoïde qui l'oblige à rester à New York pour se soigner. Elle y découvre les nouveaux métiers de la radio et...la liberté. Quand elle rentrera au Québec, elle n'aura de cesse de travailler dans ce média qui la fascine et permet aux gens de cet immense pays de se sentir moins isolés et plus solidaires en ces temps de guerre. L'ainée des Calvino va devenir l'une des premières réalisatrices de feuilletons radiophoniques et rencontrer celui qu'elle pense être son grand amour, Marcel Lepage, le séduisant dandy, fou de jazz et incorrigible noctambule. Mais la vie n'a pas décidé d'être tendre avec Ariane...Si les progrès simplifient un peu la vie des femmes dans la première moitié du XXe siècle, il leur faut une belle dose de courage et d'optimisme pour conjuguer vie amoureuse, familiale et professionnelle.
Mon avis :
J'étais curieuse de découvrir ce titre, étant friande d'histoires familiales et de grandes sagas. Le résumé m'attirait beaucoup et je me suis lancée dans à priori dans ce roman. Mais dès les premières pages j'ai constaté quelque chose qui allait freiner ma lecture, la façon dont cette histoire est racontée aux lecteurs et qui fait que je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher aux personnages malgré tout ce qu'ils traversent, de bon ou de moins bon. En effet, l'auteur nous raconte son histoire par point (ou du moins j'ai eu cette impression) ce qui fait que la cohésion entre tous les passages m'est apparue assez obscure alors que l'histoire est vraiment bien trouvée et pleine de rebondissements.
Ariane est donc notre narratrice. Fille d'Alice qui l'était dans le tome précédent, on la retrouve adolescente et obligée de travailler pour aider sa famille dans les affres du crack mondial de 1929 et de l'avant guerre. Le contexte est parfaitement bien décrit et placé par l'auteur mais j'aurais vraiment aimé pouvoir ressentir quelque chose pour cette jeune fille que l'on voit très rapidement devenir femme de par les embûches que lui réserve la vie. Elle est intelligente mais se retrouve placée en porte à faux par ses parents, aimée par dessus tout par son père mais traitée comme une moins que rien par sa mère qui lui préfère Agathe, sa jeune sœur virtuose.
On avance donc dans cette histoire point par point, une fois que quelque chose est réglé on passe au problème suivant et même si certains passages sont bien décrits, que l'on arrive à ressentir les sentiments des personnages, je suis restée assez extérieure au récit qui pourtant me plaisait beaucoup de par l'histoire qui nous est racontée. Ça n'est pas la première fois que ce style de narration me bloque dans ma perception des choses et des évènements, n'arrive pas à me faire entrer dans le récit pour apprécier à leur juste valeur les personnages que l'auteur nous décrit. Même si les mots coulent facilement, j'ai parfois eu l'impression de ne faire que voir défiler des photos, on nous raconte l'évènement qui y est lié et on passe à la suivante. Pas de fluidité entre les images comme dans un film, voilà ce que j'ai ressenti en lisant ce roman.
J'étais tout de même curieuse de voir ce qui allait arriver à Ariane qui n'est pas épargnée par la vie. Elle arrive quand même à y trouver un certain équilibre, j'ai apprécié de la voir s'épanouir, de la voir se battre pour ses idées et grimper petit à petit les échelons. Elle se bat pour ce qu'elle croit juste, pour aider sa famille nombreuse du mieux qu'elle peut et se retrouve à un poste d'importance. J'ai vraiment aimé ce pan de l'histoire et sa façon de s'en sortir. Le final m'a bien plu là aussi de par l'histoire qu'il nous raconte, de par les derniers rebondissements que l'auteur nous fait vivre. On quitte Ariane et sa famille en ayant eu l'impression de vivre ce roman au travers des photos d'instants volés à la famille Calvino...
On avance donc dans cette histoire point par point, une fois que quelque chose est réglé on passe au problème suivant et même si certains passages sont bien décrits, que l'on arrive à ressentir les sentiments des personnages, je suis restée assez extérieure au récit qui pourtant me plaisait beaucoup de par l'histoire qui nous est racontée. Ça n'est pas la première fois que ce style de narration me bloque dans ma perception des choses et des évènements, n'arrive pas à me faire entrer dans le récit pour apprécier à leur juste valeur les personnages que l'auteur nous décrit. Même si les mots coulent facilement, j'ai parfois eu l'impression de ne faire que voir défiler des photos, on nous raconte l'évènement qui y est lié et on passe à la suivante. Pas de fluidité entre les images comme dans un film, voilà ce que j'ai ressenti en lisant ce roman.
J'étais tout de même curieuse de voir ce qui allait arriver à Ariane qui n'est pas épargnée par la vie. Elle arrive quand même à y trouver un certain équilibre, j'ai apprécié de la voir s'épanouir, de la voir se battre pour ses idées et grimper petit à petit les échelons. Elle se bat pour ce qu'elle croit juste, pour aider sa famille nombreuse du mieux qu'elle peut et se retrouve à un poste d'importance. J'ai vraiment aimé ce pan de l'histoire et sa façon de s'en sortir. Le final m'a bien plu là aussi de par l'histoire qu'il nous raconte, de par les derniers rebondissements que l'auteur nous fait vivre. On quitte Ariane et sa famille en ayant eu l'impression de vivre ce roman au travers des photos d'instants volés à la famille Calvino...
En bref, si j'ai trouvé très sympathique l'intrigue qui nous est racontée, j'ai par contre eu énormément de mal avec la narration qui fait que je n'ai absolument pas réussi à m'attacher aux personnages. J'ai eu l'impression de vivre des faits cités sans aucun lien, sans aucun sentiment qui transparaisse alors qu'ils semblaient bien présents au travers des différentes épreuves que les personnages traversent. Dommage :(
Note : 13/20
A lire si vous aimez :
- les sagas familiales complexes
Passez votre chemin si vous n'aimez pas :
- ne pas arriver à s'attacher aux personnages qui pourtant traversent des horreurs
Merci aux éditions Hugo pour cette lecture.
Pour en savoir plus et lire d'autres avis :
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