Synopsis : Jack Nightingale est détective privé. Il a dû démissionner de la police de Londres à la suite d’une affaire sordide : brillant négociateur, il n’avait pu empêcher une jeune fille de se suicider ; le père de cette dernière, soupçonné d’avoir abusé d’elle, s’était défenestré sous ses yeux un peu plus tard.
Le voici héritant des biens d’un père inconnu : un manoir gigantesque dont une bibliothèque secrète renferme d’innombrables livres d’occultisme hors de prix. Jack comprend que son père naturel était un sataniste convaincu et qu’il avait passé un pacte avec un démon. Refusant d’y croire, Jack va tout de même mener son enquête pour en savoir plus sur ce père mystérieux, mais toutes les personnes qui possèdent une information sont tuées violemment ou se suicident en lui disant : « Tu vas finir en enfer ! ». De quoi faire vaciller la raison du plus solide des détectives…
Je tenais tout d'abord à remercier Babelio et les éditions First pour ce partenariat.
Mon avis :
L'histoire : Jack Nightingale est un des plus fameux négociateurs de la police de Londres. Lorsqu'une petite fille puis son père se suicident, il est contraint de quitter la police. Il devient alors détective privé. Lorsqu'un notaire le contacte, il apprend que ses parents morts 15 ans auparavant l'ont adopté et que son véritable père vient de mourir en lui laissant un immense manoir et une collection de livres de magie noire. Mais malheureusement pour lui, son père a vendu son âme à un démon qui doit venir la récupérer le jour de ses 33 ans. Jack a 15 jours pour savoir si c'est un mensonge ou si il doit dire adieu à son âme.
Les personnages : Toute l'histoire tourne donc autour de Jack à qui il arrive tout un tas de choses plus bizarres les unes que les autres. L'histoire commence tragiquement pour lui puisqu'il n'arrive pas à sauver la petite Sophie, 9 ans qui se jette du haut de son immeuble. On se prend tout de suite d'affection pour lui, on frissonne, on a peur, on rit et on pleure avec lui. Ses sentiments sont très bien décrits, l'auteur nous entrainant dans un foisonnement de sentiments. Les autres personnages sont peu décrits, à part Jenny, son assistante droite et fidèle qui doit en pincer pour lui en secret.
Ce qui m'a plu : le suspens va crescendo tout le long du livre. L'auteur nous distille les indices sur ce qui va réellement arriver à Jack. Il n'y a que très peu de temps morts, les évènements se déroulant sur 15 jours. La découverte de la pratique de la magie noire est très bien décrite, on s'imagine tout à fait des gens essayant d'invoquer des démons pour avoir en échange d'âmes quelque chose d'important à leurs yeux. Le mélange entre thriller et ésotérisme est bien dosé, juste assez pour nous donner des frissons!
Ce qui ne m'a pas plu : le héros est nommé en permanence par son nom de famille et ça n'est pas très agréable. J'aurai préféré lire "Jack" plutôt que "Nightingale" à chaque début de phrase.
Note : 17/20
Pour finir : encore merci à Babelio et aux éditions First pour la découverte de cet auteur!
J'avais tenté ma chance avec ce bouquin mais même si je n'ai pas été prise, ce livre a toujours l'air sympa. Quant au fait de désigner le héros par le nom de famille, c'est quelque chose que j'ai souvent croisé en lisant des romans policiers.
RépondreSupprimerJe suis pas spécialement fan de polars mais j'avoue que celui ci est tentant ! :)
RépondreSupprimerJ'ai également reçu ce livre de Babelio. Je ne lis pas encore ton billet dessus mais j'ai vu la note que tu lui avais mis (17/20) C'est encourageant.
RépondreSupprimerJe l'ai reçu vendredi dernier, je me plonge dedans cette semaine :o)
Stephen Leather a montré une autre facette de son talent avec la série des "Inspecteur Zhang...", des nouvelles qui ressemblent beaucoup de part leur construction et leur style aux histoires d'Agatha Christie (dispo en e-book sur amazon.uk).
RépondreSupprimer"L’inspecteur Zhang et le meurtre du gangster thaï", la seule nouvelle de la série traduite en français à ce jour, fait partie du recueil "Bangkok Noir" (http://bangkoknoirgope.blogspot.fr/2012/06/linspecteur-zhang-et-le-meurtre-du.html)