Synopsis : « Les mamas s’pavanent pas. Elles voient c’qu’elles doivent voir et savent c’qu’elles doivent savoir. La plupart du temps, elles s’taisent. Elles laissent les autres leur dire c’qu’elles savent déjà. Les mamas hochent la tête et sourient. » 1804, sur l’île de Saint-Domingue, un massacre n’épargne qu’une seule vie, celle d’une petite fille noire. Recueillie par deux Français, l’enfant qu’ils prénomment Ruth part vivre avec eux dans la bouillonnante ville de Savannah, au sud des États-Unis. Ainsi commence l’incroyable destin de celle qui grandira dans un pays à la veille de la guerre de Sécession, et tombera follement amoureuse d’un Noir libre, avant de devenir « la Mama » qui élèvera l’irrésistible Scarlett. Derrière le masque de la domestique dévouée, on découvre la vie secrète et les pensées de Ruth. Elle aime avec férocité, et n’oublie jamais ceux qui ont succombé aux ravages de l’Histoire. Entre résilience et rêves brisés, Le Voyage de Ruth jette une nouvelle lumière sur l’une des inoubliables héroïnes d’Autant en emporte le vent.
Mon avis :
Étant fan d'Autant en emporte le vent (seul livre que j'ai du lire 4 ou 5 fois) j'ai eu du mal à résister à cette histoire. Si j'ai beaucoup aimé ce que nous raconte l'auteur de la vie de Ruth, la Mama de Scarlett O'Hara, j'ai eu du mal avec sa façon de nous raconter l'histoire et surtout je n'ai pas ressenti grand chose alors que le livre original m'a fait passer par des montagnes russes de sentiments.
J'ai eu plus l'impression que l'auteur nous proposait des faits d'une manière assez clinique, en mettant presque des tirets à chaque passage pour nous présenter les évènements. J'ai apprécié quand même de voir grandir Ruth, la voir aimer, souffrir et chercher le bonheur dans les différentes familles qu'elle sert. Elle évolue beaucoup et son caractère franc, honnête et bon en fait une héroïne qu'on prend plaisir à suivre malgré tout.
Les évènements s'enchainent, il n'est pas facile de vivre dans cette époque pré guerre de Sécession, les escarmouches entre blancs et noirs sont nombreuses et la rébellion couve. Mama se retrouve entrainée bien malgré elle en plein milieu et doit faire face à beaucoup de choses. Les pages se tournent assez facilement et même si on n'est pas très pris par l'intrigue on veut toujours en savoir plus et on veut surtout arriver à Tara pour rencontrer tous ces gens auxquels on s'est attaché dans Autant en emporte le vent. On voit la guerre arriver petit en petit, comme un fil conducteur tout au long du roman. On rencontre ceux qui ont fait de la vie de Ruth, depuis le couple qui l'a recueillie à Ellen, sa dernière maitresse.
Les années se suivent et ne se ressemblent pas, on la voit souvent souffrir, on a mal avec elle et on espère du fond du cœur que les choses évolueront de manière positive. On est parfois déçus de la description un peu rapide de certains évènements mais mes yeux se sont mis à pétiller quand on entend pour la première fois les noms O'Hara et les prénoms Gérald et Ellen. Je savais qu'on allait aller à Tara, rencontrer pour la première fois Katie Scarlett, ses sœurs, les voir grandir (bien que rapidement) et changer. Mama reste fidèle à elle-même du début à la fin, disant les choses qui doivent être dites sans prendre de gants ni les enrober. C'est à l'aube de la guerre que l'on quitte tout ce beau monde et malgré quelques petites choses qui ne m'ont pas plu j'ai passé un moment sympathique avec Ruth. Sa vie est loin d'être un long fleuve tranquille mais on prend plaisir à la voir grandir et vieillir !
Les évènements s'enchainent, il n'est pas facile de vivre dans cette époque pré guerre de Sécession, les escarmouches entre blancs et noirs sont nombreuses et la rébellion couve. Mama se retrouve entrainée bien malgré elle en plein milieu et doit faire face à beaucoup de choses. Les pages se tournent assez facilement et même si on n'est pas très pris par l'intrigue on veut toujours en savoir plus et on veut surtout arriver à Tara pour rencontrer tous ces gens auxquels on s'est attaché dans Autant en emporte le vent. On voit la guerre arriver petit en petit, comme un fil conducteur tout au long du roman. On rencontre ceux qui ont fait de la vie de Ruth, depuis le couple qui l'a recueillie à Ellen, sa dernière maitresse.
Les années se suivent et ne se ressemblent pas, on la voit souvent souffrir, on a mal avec elle et on espère du fond du cœur que les choses évolueront de manière positive. On est parfois déçus de la description un peu rapide de certains évènements mais mes yeux se sont mis à pétiller quand on entend pour la première fois les noms O'Hara et les prénoms Gérald et Ellen. Je savais qu'on allait aller à Tara, rencontrer pour la première fois Katie Scarlett, ses sœurs, les voir grandir (bien que rapidement) et changer. Mama reste fidèle à elle-même du début à la fin, disant les choses qui doivent être dites sans prendre de gants ni les enrober. C'est à l'aube de la guerre que l'on quitte tout ce beau monde et malgré quelques petites choses qui ne m'ont pas plu j'ai passé un moment sympathique avec Ruth. Sa vie est loin d'être un long fleuve tranquille mais on prend plaisir à la voir grandir et vieillir !
En bref, j'ai adoré l'histoire qui nous est racontée mais la façon qu'à l'auteur de le faire, de manière presque clinique avec l'impression de lire des listes à n'en plus finir m'a moins plu. J'étais curieuse de vivre cette aventure avec Ruth, j'ai adoré l'arrivée à Tara (même si elle est tardive) et voir cette femme se battre pour sa vie et celle de ceux qu'elle aime, blancs ou noirs...
Note : 15/20
A lire si vous aimez :
- découvrir un autre pan d'une histoire lue 100 fois (et oui, je suis fan d'Autant en emporte le vent)
Passez votre chemin si vous n'aimez pas :
- les faits sans réel sentiments
Merci aux éditions Michel Lafon pour le voyage en compagnie de Ruth.
Pour en savoir plus et lire d'autres avis :
J'ai adoré Autant en emporte le vent et je pourrais adorer cette lecture :)
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